top of page

Des mots pour le dire.

Sculptures en fer, soudées à l’arc électrique

 

Redonner vie à des objets cassés, à des outils oubliés…je m’amuse tellement en créant des « bestioles Â» qui deviennent presque vivantes.

 

Je leur donne des noms en fonction de leur personnalité. Il y a Filou, l’oiseau coquin qui court après avoir fait une bêtise, il y a Martien l’escargot vert, venu d’une autre planète…et tant d’autres qui racontent une histoire si l’on fait bien attention.

 

Avec la soudure, la dépendance à l'objet est forte. 

 

Les délires naissent de rencontres avec une immense variété d'objets très hétéroclites.  C’est le plaisir de chiner, de vivre ces "chasses aux trésors".

Farfouiller chez un ferrailleur est suffisant pour "partir", sentir que j'explore l'infini et ne me donne pas de limites...que ma fantaisie peut se débrider rien qu'en brassant des bouts de ferraille.

 

Sculpture sur pierre de stéatite, et d’albâtre, avec des outils manuels, les rifloirs, les râpes…

 

Douceur des formes, couleurs inattendues qui n’apparaissent qu’au dernier polissage, évocation, variations de regards…

 

Devant mon caillou, c'est un tête à tête où tout ne dépend que de nous. Les formes qu'elle offre, celles que je choisis, que je dessine en grattant mon caillou...

 

Sculpter la pierre c’est renoncer, c’est enlever de la matière, peu à peu,  par millimètre de poussière enlevée, avec la douce et inquiétante certitude qu’on ne peut pas revenir en arrière.

 

Ce sont des choix vers l’avant, vers l’autre partie à laquelle on ne va pas renoncer, pour mieux dégager ces formes qui restent. Quand on se tourne vers la pierre initiale, c’est vertigineux de voir tout ce qui est parti. Tout le vide à la place de la matière. Et toutes les naissances de formes nouvelles où les pleins et les vides dessinent la métamorphose.

 

Les ombres fascinent, jouent, dansent. Les lumières donnent une vraie vie à ces objets 3 D aux matières changeantes.

Ce qui m’amuse et me fascine c’est de créer des sculptures polymorphes qui racontent des choses différentes selon la position que l’on choisit.

 

 

 

 

Et puis, il y a la magie du polissage qui récompense les efforts par la magie des couleurs et des veines. On utisie du papier de verre de plus en plus fin puis, des laines d'acier de plus en plus fines, et on termine au chiffon de laine.

Femme sortant de sa coquille

Vulcano se redresse

bottom of page